dimanche 18 mai 2014

Vassily Kandinsky, Arabische Stadt (1905)

Après un long voyage, de l'autre côté de la Méditerranée, j'arrive enfin devant cette ville. Je me trouve sur la grande voie menant à l'entrée de celle-ci et je sens sous mes pieds les petites pierres d'une route cahoteuse. Je vois les charettes bringuebalantes transportant une multitude de soies de différents coloris. J'entends l'appel à la prière émanant de la mosquée. Des enfants courent et jouent pendant que leurs parents travaillent des les champs. Les odeurs des épices se dégageant des étals me rappellent mon enfance à la campagne. Ces couleurs magnifiques allant du safran le plus doux au pourpre le plus flamboyant m'emportent dans un nouveau monde. J'observe un groupe de femmes hésitant parmi une variété de fruits exotiques, les sous-pesant du regard. Ces bananes sucrées, ces mangues savoureuses, ces oranges juteuses... Je m'installe à une terrasse et j'écoute le bruit du vent soufflant sur les draps humides mis à sécher au soleil. Celui-ci commence déjà à se coucher et j'aperçois les bougies s'allumer aux fenêtres. Les odeurs des repas que les femmes cuisinent pour leur mari rentré de leur dur labeur me parviennent et m'ennivrent de bonheur. Avant de repartir, je regarde une dernière fois Tunis, aux teintes splendides et je me dis que rien n'est plus beau que ce paradis sur terre.

Valentin Kanen 3B


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire