mercredi 21 mai 2014

Louise Janin, Le dragon, 1924

Sur mes écailles noires,
Je ressens les douces caresses du vent
Puis lorsque vient le soir,
Mes yeux se ferment tranquillement
Des yeux perçants, des oreilles attentives,
Des griffes pouvant briser la pierre,
Rien de sert de se cacher sur l'autre rive
Si un jour vous vous attirez ma colère.
Survolant vos maisons,
Je hume l'odeur de vos charmants bambins
Et, si m'en vient l'intention,
Vous les enlever du jour au lendemain
Mais, malheureusement,
Je suis suis qu'un mirage
C'est pourquoi, éternellement,
Je resterai survolant les nuages

Elodie Werner - 3F


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