mercredi 21 mai 2014

Candido Portinari Composition-1945

Mains usées, pieds gonflés, la tristesse déborde en silence.
Blanc, gris, ocre y aurait-il une manigance?
Rien là dedans, à part des pleurs, sans couleurs, invisibles.
Mains usées, pieds gonflés, la mort débarque à grands pas.
Pourquoi, se dit-il, pourquoi?
Côtes brisées, cœurs arrêtés, les secondes défilent, filent dans le temps.
Il va mourir, pas de quoi rire,
les muscles se crispent et les os se cassent.
Casse, casse, casser ce bruit sourd, celui qui perce quand l'instant est trop lourd.
Mains crispées, pieds cassés
un dernier souffle, mouvement dans le vent.
Le sang s'épuise dans ses veines, quelques gouttes encore?
Misère, souffrance, colère
le cœur s'est arrêté
voilà ce qu'il s'est passé.

Fanny Davio 3A

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