dimanche 18 mai 2014

Henry Valensi, Symphonie en 1935

De tout ce monde vivant je n’ai jamais rien vu d’aussi beau et paisible.
Je marchais seule, je suis arrivée à ce point d’eau, je m’en suis aperçue aux ondulations provoquées par mes pas sur cette surface lisse et bien réelle. Je ne faisais pas attention, mais l’eau différente à son habitude ne laissait pas mes pieds s’enfoncer au fond de l’eau. Je regardais, sentais, touchais et écoutais… il y avait des cris d’oiseaux inconnus, du roseau fin et fragile comme du verre, l’eau d’une douceur indéfinissable et le tous, embrumés du doux parfum de fleur. J’ai fermé les yeux pour mieux profiter, je revoyais encore toute les variations de vert de la végétation et le bleu si pur de l’eau et du ciel. J’avançais et voyais au bout de mon chemin un autre soleil, un nouveau, qui se lève. Et si on avait une autre vie ? Plusieurs chances ? Je sais que dès que j’aurai passé ce portail, pour moi, tout sera différent. Mais comment mon monde aura-t-il changé ? « Rien n’est prévu d’avance, le futur reste inédit, madame » ; ceci étaient les derniers mots dit à ma mère sur un coup de colère, si je le dis moi-même il faut que je le respecte.
Nora Coomans 3B
 
 

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